Ciné Concert « D’une guerre l’autre »
Une centaine de collégiens et lycéens de l’Institut Saint-Dominique, accompagnés de leur famille et d’une vingtaine de professeurs, ont assisté lundi 27 janvier au Ciné Concert « D’une guerre l’autre » parmi 2300 spectateurs présents au Zénith de Pau.
« D’une guerre l’autre, 1914-1945 » est un documentaire géant avec des textes lus par deux membres de la Comédie Française et une interprétation soutenue par l’Orchestre symphonique de la Garde Républicaine. Une présentation hors normes pour relater l’une des plus sombres périodes de l’Histoire contemporaine.
En ouverture, l’artiste lyrique Claire Beaudouin a interprété le « Chant des partisans », avant la lecture de la dernière lettre de Missak Manouchian, par un jeune garçon qui a fait honneur à ses origines arméniennes.
Devoir de Mémoire
Durant une heure trente, les images d’archives ont défilé sur le grand écran. Beaucoup sont inédites, avec l’impact que l’on imagine, sur le public qui les découvre. Elles sont issues des différents films documentaires réalisés par Serge de Sampigny, également concepteur du ciné-concert, un vrai passage de Mémoire, pour les nombreux collégiens et lycéens présents.
Images d’époque mais aussi plus contemporaines, pour évoquer ces territoires meurtris par la folie des hommes, et enfin rendus à la paix. Tout commence à Verdun. Lettres du front, carnets intimes, des témoignages venus des deux camps. On y confie ses angoisses du lendemain, ou l’enthousiasme de ceux qui se sentent portés par le torrent des événements. Avec l’arrivée des totalitarismes, l’issue d’un nouveau conflit mondial semble inévitable.
En cette date commémorative des 80 ans de la libération d’Auschwitz, l’hommage est poignant. En 1945, les armes se taisent enfin. Place au soulagement, une immense joie pleine de larmes.
Conclusion édifiante d’Elie Wiesel : « Ceux qui ne connaissent pas leur histoire s’exposent à ce qu’elle recommence. »
Article en grande partie écrit par Monsieur Francis Larrieu, professeur d’histoire et journaliste, que nous remercions.
