D’infirmière de bloc opératoire…
Diplômée en soins infirmiers en 2015 à Tours, Gaëlle Bastier débute sa carrière au bloc opératoire à Bordeaux, en service d’orthopédie. Sensible à l’esprit d’équipe propre au bloc, elle apprécie la collaboration avec les chirurgiens et ses collègues.
Un souci de santé la contraint à se reconvertir. Travailler dans un service hospitalier classique, avec une hiérarchie marquée et une dynamique différente, ne l’attire pas. Elle prend alors la décision de postuler à un poste d’AESH à l’Institut Saint-Dominique. Mais l’établissement lui propose le poste d’infirmière, une opportunité qu’elle accepte avec enthousiasme ! Mère de trois enfants, le rythme de travail à Saint-Dominique lui permet de concilier vie professionnelle et familiale plus facilement qu’à l’hôpital ou en exercice libéral.
A infirmière scolaire
Dès son arrivée à Saint-Dominique, afin que tous, – élèves, professeurs, personnels, parents…- puissent facilement l’identifier au sein de l’établissement, Gaëlle choisit de porter une blouse médicale. Son bureau est un peu à l’écart, dans la partie administrative de la Villa. Mais elle y reste rarement : elle est très souvent sollicitée pour des urgences et va régulièrement à la rencontre des vies scolaires, véritables relais dans le suivi des élèves.
Quand nous demandons à notre nouvelle infirmière ce qui l’a surprise ou marquée depuis sa prise de poste, elle mentionne sans attendre la souffrance psychologique de nombreux élèves. Pressions familiales de parents inquiets de la réussite de leurs enfants face aux enjeux de l’orientation notamment, pression que chacun d’eux se met face aux notes, pression ressentie du regard des pairs et des réseaux sociaux omniprésents…
Pour les aider, elle utilise la sophrologie et collabore étroitement avec le médecin scolaire, d’autres infirmières et les parents.
Elle souligne également d’autres problèmes sociétaux, causes du mal-être des élèves : le mécanisme du harcèlement scolaire qui va de pair avec la question des réseaux sociaux, l’influence négative des médias, le manque de jeux collectifs et une certaine perte d’insouciance ou encore l’impact de la pornographie, phénomène qui nécessite un travail préventif accru.
Heureusement, la grande majorité des collégiens et lycéens vont bien et ceux-là sollicitent peu l’infirmière scolaire !
Par son écoute attentive et bienveillante et son professionnalisme, Gaëlle occupe déjà une place importante dans l’établissement. Nous lui souhaitons la bienvenue !